[Llegiu-lo en català.]

Quelquefois, l’exil n’est pas une éventualité, n’est pas un effet collatéral, n’est pas une conséquence des conflits de guerre, n’est pas un besoin de vie…non, seulement. C’est surtout un choix personnel. Parfois, c’est une décision de vie ou de mort, d’autres fois, il s’agit d’une question de priorités. Certainement, il existe un exil sur une base volontaire, où il n’y a un danger de mort, tout au plus peut-il y avoir une peine d’emprisonnement. L’exil c’est une situation dramatique, mais parlant d’une échelle graduée l’exil du monsieur Puigdemont ne serait pas parmi les plus mauvais au monde.

Je pense que Carles Puigdemont avait l’obligation de proclamer la privation de libertés et les mesures violentes prises pour l’État espagnol contre le peuple catalan. S’il n’avait pris cette détermination, il ne serait pas à la hauteur de leur électeurs et rendant ainsi un mauvais service à la cause de la défense des droits fondamentaux. Cependant, quand il avait déjà souligné, déclaré, signalé les actions du gouvernement espagnol, il devrait revenir sur la Catalogne et purger sa peine de prison, bien que injuste, lui donnerait raison à ceux qui defendendait. Mais non, il à préféré rester à Bruxelles, loin de sa famille, voilà, mais avec les petits luxes qui lui permet à se promener au fil des rues belges, ce qui Oriol Junqueras, son vice-président, est privé. Sûrement, si le Président de la Generalitat n’était parti, le risque de délit de fuite n’aurait pas été appliqué aux détenues.

La une des journaux qui décrivent la terrible situation que subit le Président, devraient laisser le sensationnalisme journalistique et s’ils veulent vraiment couvrir les nouvelles sur les calamités de l’exil qui font un tour de la Syrie, Ceuta ou Melilla. Ça suffit! Il est triste qu’une personne soit forcée à l’exil, dans tous les cas, mais l’apitoiement sur son sort il ne fait rien d’autre chose que dessiner des sourires dans le visage de certains dirigeants espagnols.

Le 1er octobre les catalans descendus dans la rue pour exercer leur droit de vote, était frappé, jeté à terre, battu brutalement en défendant la liberté. Ce sont les terribles faits que auraient dû faire la une, aujourd’hui encore. L’exil de Puigdemont me semble peu léger en comparaison avec perdre un œil, être tabassé, doigts cassés…le peuple catalan se sacrifiant pour leur idées, le Président devrait honorer avec le même courage que son peuple il a montré.

Les citoyens catalans ont besoin d’un gouvernement fort et effectif, impossible avec un président a l’exil. Les citoyens catalans ont besoin d’un gouvernement qu’il mette fin aux domaines de la gouvernance espagnole. Les citoyens catalans ont besoin d’un gouvernement qu’il demande d’abolir immédiatement l’article 155. Les citoyens catalans ont besoin d’un gouvernement qui exigerait le remise en liberté des prisonniers politiques. Les citoyens catalans ont besoin et le droit d’un gouvernement qui soit capable veiller i agir avec détermination et, surtout, était mériter à tant de dignité.

Je dois l’avouer—et cela me coûte de le dire— que “l’exil” de Puigdemont n’est pas un exil, cela sont vacances, obligées mais oui, vacances après tout. Je l’appellerais “exil”—raisons d’ordre essentiellement linguistiques—mais je ne le considérerai en tant que tel. Si nous sommes prêts à tout défendre pour la liberté, si nous sommes prêts à défendre nos idéaux, si nous sommes prêts à nous battre pour nos désirs, c’est tout; et tout comprend l’exil, comprend la prison, comprend des tribunaux, et compris risquer de peau. Tout est tout. Tous sommes tous, et tous comprend le Président. Nous exigeons le même engagement. 

Mireia Varela. Barcelona, 1984. Mare i estudiant. Amant i defensora de les lletres. Graduada en Llengua i Literatura espanyoles (UAB), Màster en Llengua espanyola, Literatura hispànica i Espanyol com a Llengua Estrangera (UAB). Actualment preparant el doctorat. Impulsora de tot tipus d'activitats culturals a la Facultat de Filosofia i Lletres de la UAB.
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